Le cinquantenaire du coup d’État civil et militaire : ordre civique et illégalité au début du gouvernement dictatorial au Brésil (1964-1965)

Auteurs

  • Cristina Ferreira Fundação Universidade Regional de Blumenau, Blumenau, SC

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https://doi.org/10.15175/1984-2503-20179202

Mots-clés:

Coup d’État civil et militaire de 1964, ordre civique, illégalité

Résumé

L’année 2014, qui a marqué le cinquantenaire du coup d’État civil et militaire de 1964, a été particulièrement significative pour l’analyse de cet épisode politique et de ses conséquences. Inspiré par les débats autour des différentes mémoires relatives à ce coup d’État, l’objectif de ce texte est d’élucider les articulations politiques engendrées par le gouvernement du général Castello Branco et mises en lumière par la participation civile et militaire aux commémorations du premier anniversaire (1965) du coup d’État, qui avait à l’époque été baptisé de « Révolution ». Lors de la période qui a suivi le 31 mars 1964, la presse avait souligné la participation civile aux commémorations post-coup d’État et aux manifestations publiques qui se succédèrent à cette époque, tels que les défilés et autres cortèges organisés dans les principales villes brésiliennes. En outre, les discours prédominants renforçaient l’anticommunisme, l’ordre civique et le caractère légal attribué à un mouvement civil et militaire initié au moyen d’une action inconstitutionnelle et qui sera baptisé de révolution en dépit de son évident caractère de coup d’État. Après un an, en 1965, l’euphorie initiale était retombée et la population descendait beaucoup moins dans la rue. Partant, le ton des commémorations changea et vit le gouvernement insister sur son autopromotion et l’exposition de ces actions durant cette première année de gouvernement.

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Biographie de l'auteur

Cristina Ferreira, Fundação Universidade Regional de Blumenau, Blumenau, SC

Doutora em História Social pela Universidade Estadual de Campinas - Unicamp (2015); Mestre em História do Brasil pela Universidade Federal de Santa Catarina (1998) e graduada em História pela Fundação Universidade Regional de Blumenau (1992). Professora titular da Fundação Universidade Regional de Blumenau nas disciplinas História do Brasil II e III; Prática de Pesquisa I e II, Pesquisa em História e TCC. Tem experiência na área de História do Brasil, com especialidade em História Social e Política, com ênfase nas temáticas concernentes às culturas política e associativa, história social da cultura e do trabalho na Ditadura Civil-Militar, História e Literatura no séc. XIX e a mitificação de D. Pedro I no Sesquicentenário da Independência do Brasil (1972).

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Publiée

2017-05-31