« Là où le citoyen perdait son nom » : la Colonie correctionnelle de Dois Rios et l’état d’exception
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https://doi.org/10.15175/1984-2503-202012308Mots-clés:
Colonie correctionnelle de Dois Rios, littérature de témoignage, Graciliano Ramos, Heron Pereira Pinto, Giorgio AgambenRésumé
La Colonie correctionnelle de Dois Rios (CCDR), qui a vu le jour en septembre 1894, dès les origines de l’expérience pénale républicaine du Brésil, était marquée par l’autoritarisme et l’exclusion. Dans les années 1930, dans le cadre de l’état d’exception, on a pu constater une augmentation significative des contingents de détenus, dont des centaines de prisonniers politiques parmi lesquels on retrouvait Graciliano Ramos et le journaliste Heron Pereira Pinto. Dans leurs mémoires, les deux auteurs comparèrent la Colonie en question à un camp de concentration. Le présent article entend discuter la trajectoire de la CCDR en tant qu’espace d’exception et de production de la « vie nue », conformément aux références théoriques proposées par Giorgio Agamben.
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