INTERVENTION PSYCHOLOGIQUE DANS LES PROCÉDURES JUDICIAIRES INFANTO-JUVÉNILES: NÉCESSAIRE OU SUPERFLUE?

Résumé

L’objectif de ce travail est d’investiguer l’efficacité des interventions psychologiques dans les procédures judiciaires ayant pour objet la protection intégrale d’enfants et/ou adolescents victimes d’abus de la part de leurs parents. Le Droit et la Psychologie s’unissent dans la tentative de démontrer le besoin d’une approche multidisciplinaire. Les résultats obtenus sont différents lorsque l’intervention se fait précocement ou tardivement. Cette problématique est en quelque sorte récente. En effet, ce sont la Loi du Divorce (BRÉSIL, Loi 6.515/77) et la Constitution Fédérale de la République de 1988 qui ont engendré le besoin d’une nouvelle spécialisation du Droit: le Droit de Famille. En parallèle, la Psychologie a été véritablement reconnue en 1972 grâce à la création du Conseil Fédéral de Psychologie (BRÉSIL, 1962).Étant les deux sciences considérées nouvelles, cette étude a également investigué la possibilité que l’absence de reconnaissance scientifique et pratique ait impacté des enfants/adolescents en manque de support immédiat à leurs besoins.Concernant la méthodologie adoptée, nous avons comparé les procès d’un premier cas ayant lieu de 1981 à 1988 et d’un deuxième de 2018 à 2021. Nous avons collecté des données d’institutions solides. Nous avons eu accès à des témoignages publiques d’enfants lorsqu’ils ont été abusés et aujourd’hui à l’âge adulte. Ces derniers ont été retranscrits des documentaires “A Morte Inventada” et “O Amor que tu me Tinhas”. Les deux étant disponibles sur internet et soumis à des droits d’auteur. Il a été démontré que, malgré le fait que la législation ait évolué substantiellement, l’objet étudié (présence infanto-juvénil dans un environnement nocif) n’a pas reçu l’attention nécessaire. Néanmoins, notre hypothèse démontre que l’intervention psychologique qualifiée et précoce (obligatoirement) peut réduire significativement les dégâts et traumatismes infanto-juvéniles.