Droits de l’Homme et travail esclave contemporain
DOI :
https://doi.org/10.15175/1984-2503-20168104Mots-clés :
Droits de l’Homme, violation des droits, gouvernement, gestion publique, travail esclave contemporainRésumé
Lors des trente dernières années, la condition des travailleurs réduits en esclavage a été amplement débattue et revisitée. La proximité de la Commission pastorale de la terre (CPT) des lieux où les embauches illégales prenaient place a renforcé le leadership de la commission à la tête des campagnes et des mouvements sociaux de lutte contre cette pratique. Dans les années 1990, sous la pression politique internationale en faveur du respect des droits de l’Homme, le gouvernement brésilien a fini par reconnaître la légitimité des forums composés par lesdits mouvements sociaux et destinés à combattre la violation des droits (dont le travail esclave contemporain). Différents types de violation des droits ont alors commencé à être pris en compte au sein de commissions créées sur la base des conférences municipales, d’État et fédérales. Le travail esclave contemporain a ainsi cessé de n’être qu’une simple entorse au droit du travail pour devenir une pratique de violation des droits humains. Ce travail analyse ce glissement sémantique, ainsi que ses effets politiques sur la gestion interministérielle de l’esclavage contemporain et ses implications dans la législation relative au droit de propriété. La méthodologie employée dans cet article se veut descriptive/analytique et de type bibliographique, en se basant sur l’usage d’ouvrages, d’articles scientifiques et de documents et données extraits des sites gouvernementaux.Téléchargements
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