Le caractère humanitaire de la législation mésopotamienne : analyse du droit pénal de la troisième dynastie d’Ur

Auteurs

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https://doi.org/10.15175/1984-2503-201911105

Mots-clés:

Histoire du droit, Mésopotamie, droit pénal

Résumé

Les codes juridiques en écriture cunéiforme sont considérés comme les plus anciens découverts jusqu'aujourd'hui. Le plus cité d'entre eux est connu sous le nom de Code de Hammourabi. Ce document utilisait le la loi du talion et est considéré comme une avancée vers un droit pénal dominé par la vengeance privée. Néanmoins, les lois de Ur-Nammu, énoncées trois siècles plus tôt, prévoyaient des punitions considérées comme plus humaines et moins sévères par rapport aux autres législations de l'époque et même postérieures. Le présent article entend déconstruire l'idée de l'évolutionnisme juridique en soulignant que des documents juridiques de différentes époques ne suivent pas nécessairement une logique évolutive, car le droit ne consiste pas un fait unique et constant suivant l'évolution chronologique de l'histoire.

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Biographie de l'auteur

Gabriel Melo Viana, Universidade de São Paulo, São Paulo, SP

Doutorando e Mestre em Direito pela Universidade de São Paulo (USP). Professor Titular de Teoria Geral do Direito Civil e Coordenador do Curso de Direito da UNIRB - Arapiraca.

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Publiée

2019-02-03